Parler.com, le « Twitter » alternatif, en français

Depuis les élections américaines, le nombre de téléchargements de l'application Parler a explosé. Selon les données de SensorTower, on compte plus d'un demi-million de téléchargements pour le seul dimanche de l'élection sur Google Play Store et l'App Store iOS. Le réseau social conservateur bénéficie indirectement du matraquage idéologique des médias américains, unanimement anti-Trump.

L'explosion du nombre de téléchargements a également propulsé Parler en tête du classement des appstores. Elle est actuellement la première application gratuite sur l'App Store d'iOS, alors qu'elle n'était que 1023° le 2 novembre. Elle est également n°1 dans le classement Google Play, contre 486° la semaine précédente. L'application a été téléchargée environ 3,6 millions de fois aux États-Unis jusqu'à présent, toujours selon SensorTower.

Parler.com, le « Twitter » alternatif, est utilisable en français avec #France

L'application a également été téléchargée par de très nombreux Français de droite qui ne se retrouvent pas dans la censure opérées par les réseaux sociaux qui les banissent. Aux Etats-Unis les conservateurs utilisent l'application lorsqu'ils protestent contre les résultats des récentes élections tels qu'ils sont présentées par la presse mondiale. L'application Parler.com est utilisable en français et entre Français en faisant connaître son profil par le mot-dièse #France. Le réseau est réputé moins polémique que Gab Social, pro-liberté d'expression mais reste sans concession contre la gauche libérale-libertaire.

Face à la modération sur Twitter et Facebook, d'éminents conservateurs américains ont exhorté leurs partisans à rejoindre le réseau Parler ces derniers jours. On comprend la frustration des Américains qui ont voté Donald Trump et sont abasourdis par le discours à sens unique des médias. C'est l'origine de la campagne « Stop the Steal » notamment, contre les « anomalies statistiques » observés dans le décompte des votes en faveur de la gauche (voir le blog de Stéphane Montabert, la chaîne la Croix du Sud ou l'agrégateur d'actualité Lecoeur.com pour plus d'informations).

Ces derniers mois Twitter et Facebook ont tous deux adopté des politiques strictes à l'encontre du président Trump, qui a utilisé les deux réseaux sociaux pour soulever des doutes sur le vote par correspondance. Plusieurs tweets du président Trump ont fait l'objet de censure de la part de Twitter, qui a ajouté une sorte d'encart mettant en cause l'opinion de Trump sur le décompte des voix.

C'est un fait unique dans l'histoire qu'une entreprise privée censure ouvertement le président de la première puissance économique et politique mondiale. Un fait inquiétant qui montre que « le 4ème Pouvoir » (les grands groupes de presse) ont besoin d'être remis à leur juste place dans le processus démocratique. Discours à sens unique et liberté d'expression ne font pas bon ménage.

Quelques médias alternatifs (articles et vidéos) à suivre sur l'actualité américaine: Tru News du pasteur Rick Wiles de l'église Flowing Streams (Floride) à retrouver sur Twitter, PragerU, Newsmax, OANN, Breitbart, We Love Trump, The Gateway Pundit, TruthHerald, Stream, War Room: Pandemic, Bannon's War Room et Dan Bongino 🇺🇸.

Un blog également: Bayou Renaissance Man 🇺🇸.

📰 Les colporteurs de désinformation ont fait fermer des dizaines de milliers de comptes Twitter et de pages Facebook issus de la droitosphère. En revanche les plateformes laissent passer de véhéments appels à la violence provenant de chanteurs de rap s'adressant aux banlieues. Le message est clair.

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Le jeudi 5 novembre 2020

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