L'affaire « Fact & Furious » rebondit sur Twitter

Vous avez raté le début de l'affaire? Selon Idriss Aberkane, ceux qui nous gouvernent commanderaient de fausses enquêtes auprès d'officines telles que « Fact & Furious », « Conspiracy Watch » et « Menace Théoriste » dans le but de salir les manifestations d'opinions alternatives. Il accuse l'AFP d'être mouillé aussi.

Le scandale « Fact & Furious » date de fin novembre déjà, mais a connu divers rebondissements sur Twitter puisque les personnes concernées sont en guerre ouverte. Il vous suffit d'entrer quelques mots-clé sur Twitter, l'un des réseaux sociaux les plus utilisés, pour avoir la dernière actualité sur le scandale médiatique mettant en cause le fast-checking, pratique médiatique sensée combattre les prétendues « fake news ».

Twitter permet de suivre le scandale « Fact & Furious » et ses dernières actualités

A ma gauche les fast-checkers Rudy Reichstadt, Thomas Durand (alias Acermendax), Tristan Mendès-France (petit-fils d'un politicard de la IV° République), Heidi.news, Sylvain Cavalier (Debunker des Etoiles), Julien Cazenave, Ari Kouts, Pierre Plottu (Street Press), Julien Pain (FranceInfo TV), Maxime Macé, Pauline Tallagrand (AFP). Leur but: dénoncer les pratiques de ce qu'ils appellent la sphère « conspirationniste » ou en abrégé « complosphère ».

A ma droite Idriss Aberkane, Xavier Azalbert (PDG de FranceSoir), le blog « Le Média en 4-4-2 », Clémence Houdiakovadu (de la chaîne Ligne Droite) et autres qui dénoncent la désinformation dont ils accusent les blogs de fast-checking, la presse mainstream et Wikipedia dont le rôle n'est pas le moindre pour ramener les Français égarés dans le droit chemin de l'information officielle. Selon eux, Antoine Daoust est au centre d'un conflit d'intérêt.

Les tendances sur Twitter dans une optique critique vis-à-vis des médias dominants. L'adresse mail pour contacter les « Carnets de réflexion » est ici.

Peut-on citer aussi André Bercoff (Sud Radio)? Eventuellement mais je ne pense pas qu'il s'incluerait lui-même dans l'affaire du Fact Check Gate ni qu'il reprendrait l'accusation de « character assassination » formulée par Aberkane contre les lobbyistes qui cherchent à le détruire par cyberharcèlement.

Pour avoir les derniers rebondissements de « Fact & Furious » sur Twitter, je recommande les recherches par mot-clé suivantes: @#FactAndFurious, @#FactNFurious#FactCheckGate, #AntoineDaoust, #ConspiracyWatch, #FranceSoir.

Les comptes Twitter des fast-checkers :

• ➔ @TroncheBiais
• ➔ @Acermendax
• ➔ @DeBunKerEtoiles
• ➔ @RReichstadt
• ➔ @conspiration
• ➔ @pierre_plottu
• ➔ @MaskymMace
• ➔ @ju_caz
• ➔ @arikouts

Et du côté de ceux qui dénoncent la désinformation et le travail d'agents d'influence des fact-désinformateurs qui ne seraient que la partie visible de l'iceberg:

• ➔ @xazalbert
• ➔ @france_soir
• ➔ @idrissaberkane
• ➔ @strategieduchoc
• ➔ @LeMediaEn442
• ➔ @philippeherlin
• ➔ @BOROWSKIMIKE
• ➔ @DidierMaisto

Si vous consultez occasionnellement des blogs comme « Conspiracy Watch » ou « Menace Théoriste », vous pensez peut-être que le fast-checking est une passion ingrate et ses partisans des êtres désintéressés. Ce n'est pas l'opinion de Idriss Aberkane, pour qui ce ne sont nullement de petits sites indépendants mais des officines financées par des commandes du gouvernement ou de certains groupes économiques voulant influencer l'opinion. Avec l'aval de l'AFP et du Ministère de la culture.

Les officines citées par Aberkane sont effectivement à l'origine de beaucoup d'affirmations qui sont systématiquement reprises par les grands groupes de presse vivant de subventions publiques tels que L'Express, Libération ou Le Monde.

De là à parler de propagande d'Etat il n'y a qu'un pas. L'anomalie identifiée par Idriss Aberkane dans le processus est que ces mêmes grands groupes de presse ne vérifient rien et publient tel quel ce que disent leur « source ». On peut parler d'« auto-validation » puisque les enquêtes qui seraient commandés selon Idriss Aberkane servent à salir telle ou telle opinion qui contredit le narratif officiel sur la politique sanitaire, la guerre en Ukraine ou les compromissions d'E. Macron avec Mc Kinsey.

Le mécanisme de désinformation décrypté par Idriss Aberkane est qu'il suffirait alors de donner telle somme d'argent aux fast-checkers pour qu'ils produisent sur commande un argumentaire qui sera repris par toute la presse mainstream sans aucune vérification. Bref Big Brother vous regarde, puisqu'il suffit de créer une vérité officielle à partir d'une « source » qui sera sanctifiée par Wikipédia.

L'enquête menée par FranceSoir et Idriss Aberkane, auteur de « Libérez votre cerveau » (Robert Laffont), prétend mettre en évidence une énorme manipulation de la part de la « mafia du fact-checking », sans que pratiquement aucun mot n'en soit sorti dans la presse mainstream. La meute médiatique dont parle Aberkane ne s'est pas déchaînée pour l'instant, même pour dénoncer une nouvelle manoeuvre « conspirationniste ».

On notera quand même pour finir que quelques jours après son article Onde de choc au sein des réseaux du fact-checking: que se cache-t-il derrière la disparition subite de l'officine Fact & Furious ?, FranceSoir n'est plus reconnu comme un service de presse en ligne par la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP). Les cercles médiatiques proches des intérêts politico-économiques sont-ils à l'origine de cette décision du ministère de la Culture ?

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Le dimanche 4 décembre 2022

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