Carnets de réflexion
D'abord réfléchir, ensuite agir

1984 : « Big Brother » vous regarde

L'ouvrage de George Orwell (Nineteen Eighty-Four) publié en 1949 parle de novlangue, d'un monde qui craint le sexe et qui réécrit l'histoire. Façonner des faits à partir de rien, juste pour renforcer sa propre position politique, cela vous rappelle quelque chose ? La culture de la bien-pensance, du contrôle de la parole, de la surveillance généralisée, c'est le Camp du Bien définie par la gauche.

Dans 1984 de George Orwell, le Parti punit tous ceux qui osent défendre un point de vue avec lequel il n'est pas d'accord. Tout comme les social justice warriors qui vous qualifient de négationniste si vous n'êtes pas totalement écolo-conformiste, de misogyne si vous critiquez le féminisme, et d'islamophobe si vous dénoncez l'islam radical comme le font les articles de réinformation sur Internet. Bref vous êtes l'ennemi à abattre.

Vidéo: 1984 - George Orwell « Big Brother is watching you » (1953)

Certaines universités américaines font suivre aux étudiants de première année une formation sur la diversité, afin de leur inculquer la bonne mentalité sur toutes les questions raciales, religieuses et sociales. On y retrouve très exactement les programmes de rééducation communiste dans les goulags du Viet Minh. De fait les gauchistes d'aujourd'hui pratiquent le double langage et la censure, ils créent de prétendus « safe spaces » où les Noirs et les Arabes peuvent parler entre eux sans être dérangées par les Blancs. Lesquels peuvent, à la limite (merci Pulvar) participer à la condition de se taire.

La gauche culturelle importée des campus américains nous plonge tout droit dans une censure sombrement orwellienne avec ses euphémismes (les « racisés », « les transgenres », le « privilège blanc » etc.) issus en droite ligne de la novlange décrite par George Orwell dans son roman d'anticipation dystopique. Pour assurer la prétendue « sécurité » des étudiants issus de la diversité contre les idées anti-progressistes, les gauchistes surveillent minutieusement les pensées et les paroles de chacun. Gare à vous si vous prononcez un mot de travers, vous serez accuser de « raciste ».

Dans 1984, George Orwell nous met en garde contre les dangers de la manipulation du langage et du totalitarisme. Le slogan orwellien « La guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force » s'applique à merveille aux néo-féministes qui défendent la PMA et la GPA, et prétendent qu'un père peut être une mère, une grand-mère, ou le voisin. Emmanuel Macron l'a prétendu aussi. Sur ce plan, 1984 est un livre prophétique qui nous apprend beaucoup sur le monde de 2021 et doit nous faire réfléchir sur les mécanismes de l’embrigadement que la gauche tente de mettre en oeuvre dans la jeunesse étudiante.

Autre exemple de manipulation psychologique des masses, l'écriture inclusive adoptée dans certaines universités signifie la mise en place d'une Police de la Pensée qui diabolise l'utilisation des pronoms ils et elles comme potentiellement transphobes et invente de nouveaux pronoms comme par exemple « celleux » (mélange imbuvable de celles et ceux) à la place. La novlange dont parle Nineteen Eighty-Four c'est exactement cela, point pour point. Le roman d'Orwell nous invite sérieusement à nous poser des questions.

Plus largement, on peut se demander si l'humanité n'est pas dors et déjà sous le joug d'une dictature de la pensée gouvernée par Big Brother. Par exemple le projet de Grand reset fait froid dans le dos. Dans 1984, les Two Minutes Hate (expression orwellienne intraduisible, disons: les Deux Minutes de Haine) représente les séances quotidiennes de lavage de cerveau obligatoire dont les individus sont victimes à travers la télévision d'Etat. Un peu de décryptage: qui est aujourd'hui diabolisé dans les médias? Quelles idées sont dénoncées, ridiculisées par des journalistes aux ordres ?

Depuis la publication du livre 1984, Big Brother est devenue une figure métaphorique de tout régime policier et totalitaire. Mais la partie remarquable du livre n'est pas tellement la répression physique, surtout propre aux régimes communistes qui grâce à Dieu ont bien reculés dans le monde par rapport à quarante ans en arrière. L'enjeu du livre est surtout la volonté des gauchistes de contrôler presque tous les domaines de la pensée et de la vie individuelle, pour imposer une dictature morale qui se pare des vertus du « Bien ».

Dans la France de 2024 vous ne voyez pas d’immenses affiches placardées dans les rues indiquant à tous que « Big Brother vous regarde », en revanche vous voyez des affiches de la prétendue association de sauvetage en mer SOS Méditerranée indiquant « Ensemble, sauvons des vies en mer » alors que d'aucuns les considèrent comme complices du trafic d'êtres humains.

Dernier point, et c'est ce qui a motivé la rédaction du présent article sur la société orwellienne, la phrase d'E. Macron prononcée lors de son entrevue avec CBS le 18 avril 2021 invitant à « déconstruire notre propre Histoire ». Ce n'est pas la première sortie de route de Macron invitant à une détestation mortifère de la France. Il faut s'interroger sur l'obsession présidentielle à ce sujet, pour faire plaisir aux gauchos déglingos de la « Cancel Culture ». Le chef de l'Etat, dans son habituel « en-même-temps » digne de la pensée la plus absconse, avait pourtant déclaré « La France ne déboulonnera pas de statues, la République n'effacera aucune trace de son histoire ».

La disparition totale du passé sans cesse réécrit par des plumitifs à la solde du pouvoir est aussi un thème important abordé par George Orwell dans 1984. La macronie nous plonge directement dans l'univers orwellien de 1984, y compris avec la traque des opinions alternatives comme lorsque Papacito parle de l'islam ou lorsque comme TV Libertés invite Pierre Hillard pour parler du mondialisme. Je citerai aussi Pierre-Yves Rougeyron sur l'islamo-gauchisme, un terme dont la dénonciation par les médias est un bel exemple des Deux Minutes de Haine décrite par Orwell.

Heureusement il existe une dissidence qui s'organise sur les réseaux sociaux et sur Internet plus largement, par exemple l'Association de soutien aux lanceurs d'alerte (ASLA) mobilisée contre la justice politique.

📰 Les vidéastes comme Amalek, Gregor Ovitch, La Nouvelle Chevalerie, Monsieur K et d'autres ont pour marque de fabrique un discours s'appuyant sur une défense passionnée de la foi et des valeurs chrétiennes, prenant la tête d'une révolte des jeunes catholiques dissidents contre l'anti-racisme obsessionnel des années 80 qui a fait tant de dégâts.

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Le vendredi 23 avril 2021

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